Pilou pilou homme Asbaek (né le 2 mars 1982 au Danemark) est un acteur danois qui s’est fait connaître en incarnant le spin doctor en difficulté Kasper Juul dans Borgen et Euron Greyjoy dans Game of Thrones. Il a également travaillé dans un certain nombre d’autres projets télévisés et cinématographiques, notamment R (2010), A Hijacking (2012) et The Absent One (2014).
Pilou Pilou – Une danse tribale et un cri de guerre
Dans la tribu kanak de Nouvelle-Calédonie, le pilou-pilou est une danse ronde qui raconte l’histoire d’une naissance, d’un mariage, d’une bataille ou encore de l’arrivée des missionnaires français. C’est une danse traditionnelle qui implique de nombreuses personnes se déplaçant ensemble autour d’un poteau central, parfois pendant des heures à la fois. Les pieds des danseurs font un bruit sh-sh-sh-sh lorsqu’ils se déplacent d’un pied à l’autre.
Les autorités coloniales françaises ont interdit la danse au milieu du XXe siècle car elles craignaient que les Kanaks n’entrent dans des états de transe en dansant. Malgré cette interdiction, en classe on adore danser le pilou-pilou.
À l’origine, la danse impliquait des claquements de mains et des trépignements de pieds. Les Kanaks se déhanchaient aussi du corps au rythme des tambours. Cela a été fait pour marquer des occasions cérémonielles, mais est maintenant également pratiqué pour les touristes.
Aujourd’hui, le pilou-pilou est toujours une danse populaire en Nouvelle-Calédonie. Il est joué dans les festivals et lors des mariages. C’est une danse entraînante, semblable à un hymne, qui est un excellent moyen de commencer la fête.
Pilou-Pilou – Couverture 1907
La pochette de cet album évoque les danseurs de Nouvelle-Calédonie qui dansent joyeusement sur la musique du pilou-pilou. Le Bal Tabarin parisien a créé une version blanche de la danse en 1907 et Justin Clerice, oncle de l’illustrateur Victor, en a écrit la partition.
Bien que la pièce de Clerice ne soit pas une mauvaise pièce de musique, elle est très éloignée de la danse originale et est tout à fait un produit de son temps. La musique est une marche oom-pah avec beaucoup de cuivres et a un faible reflet des mouvements de danse.
Pilou-Pilou est un grand moment de gaieté, mais c’est aussi une danse très diabolique. Les Kanaks étaient une tribu très guerrière et féroce, et leur danse était une célébration de leur bravoure et de leur puissance.
En conséquence, le pilou-pilou était considéré comme indécent par de nombreux prêtres catholiques et les autorités françaises. C’était particulièrement vrai au XIXe siècle lorsque la danse était filmée par des amateurs et utilisée pour promouvoir l’exhibition de l’armée coloniale française.
L’image de la couverture est tirée d’une gravure parue dans l’hebdomadaire d’une exposition des hommes kanak, qui exécutaient régulièrement le pilou-pilou. Ces hommes portaient des vêtements tribaux et ont été acclamés par la foule avec une série de gifles, de gestes, de sifflets et de marteaux de guerre. En arrière-plan, les soldats coloniaux français, qui se tenaient devant le spectacle. L’image n’est pas une représentation particulièrement agréable des Kanaks mais elle a été très efficace pour promouvoir le spectacle.